Causes possibles des problèmes urinaires

Causes possibles des problèmes urinaires

Les problèmes urinaires ou troubles de la miction surviennent quand nos urines ne sont plus normales, c’est-à-dire lorsque l’odeur, la couleur, le volume sont anormales, qu’elles sont douloureuses ou que la vessie ne se vide pas de manière normale. Les troubles mictionnels sont particulièrement fréquents chez l’enfant (notamment l’énurésie, le « pipi au lit » nocturne et l’immaturité vésicale), bien qu’ils touchent aussi les adultes, surtout les femmes.

Les symptômes varient d’une personne à l’autre.

Ceci peut se traduire par un nombre de problèmes :

• La dysurie : elle se traduit par un jet d'urine de faible intensité et potentiellement haché lors d’une miction volontaire ;

• La pollakiurie : augmentation fréquentielle des mictions et des urines peu abondantes, c’est-à-dire que l’on va trop souvent à la toilette (6 à 7 fois par jour et plus de 2 fois par nuit) ;

• La polyurie : augmentation volumique des urines (plus de 3 litres par jour) ;

• L’oligurie : diminution volumique des urines (moins de 500 millilitres par jour) ;

• La rétention urinaire : impossibilité partielle ou totale de vider la vessie malgré un besoin urgent ;

• L’hématurie : présence de sang dans les urines ;

• L’incontinence urinaire : perte involontaire et incontrôlable d'urine ;

• L’anurie : absence d'urine dans la vessie ;

• Le résidu post-mictionnel : présence d'urines résiduelles après la miction ;

• l'urine trouble : coloration anormale des urines.

• L’impériosité ou urgenturie : envies pressantes difficilement contrôlables, anormales

• Le syndrome d’hyperactivité vésicale : besoins urgents avec ou sans incontinence urinaire, généralement associés à une pollakiurie ou une nycturie (besoin d’uriner la nuit)

Quelles sont les causes possibles des troubles de la miction ?

Il existe une large variété de troubles de la miction et de causes associées.

Lorsque la vessie se vide mal, il peut s’agir d’un mauvais fonctionnement du muscle détrusor (muscle de la vessie).

Il peut aussi s’agir d’un « obstacle » qui bloque la voie de sortie de l’urine (au niveau du col de la vessie, de l’urètre ou du méat urinaire), ou encore d’un trouble neurologique empêchant la vessie de fonctionner normalement.

Il peut s’agir, entre autres (et de façon non exhaustive) :

1. D’une obstruction de l’urètre liée par exemple à des troubles de la prostate chez l’homme (hypertrophie bénigne de prostate, cancer, prostatite), à un rétrécissement (sténose) de l’urètre, à tumeur utérine ou ovarienne, etc.

2. D’une infection urinaire (cystite)

3. D’une cystite interstitielle ou syndrome de la vessie douloureuse, dont les causes sont mal connues, qui entraine des troubles de la miction (besoins très fréquents d’uriner, notamment) associés à des douleurs pelviennes ou vésicales

4. D’un trouble neurologique : traumatisme de la moelle épinière, sclérose en plaques, maladie de Parkinson, etc.

5. Des conséquences du diabète (qui altère les nerfs permettant à la vessie de bien fonctionner)

6. D’un prolapsus génital (descente d’organes)

7. De la prise de certains médicaments (anticholinergiques, morphiniques)

8. Une prise de poids trop importante qui augmente la pression sur l’abdomen.

Chez l’enfant, les troubles de la miction sont le plus souvent fonctionnels, mais ils peuvent parfois révéler une malformation de l’appareil urinaire ou un problème neurologique.

Quelles sont les conséquences des troubles de la miction ?

Les troubles de la miction sont inconfortables et peuvent altérer la qualité de vie de façon considérable, avec un impact sur la vie sociale, professionnelle, sexuelle…

La sévérité des symptômes est évidemment très variable, mais il est important de ne pas tarder à consulter pour bénéficier d’une prise en charge rapide.

Par ailleurs, certains troubles comme la rétention urinaire peuvent entrainer des infections urinaires à répétition et il est donc capital d’y remédier rapidement.

Quelles sont les solutions en cas de troubles mictionnels ?

Tout d’abord il faut trouver la cause afin de déterminer le traitement approprié.

Chez l’enfant, les mauvaises habitudes de miction sont fréquentes : peur d’aller aux toilettes à l’école, rétention d’urine pouvant causer des infections, vidange incomplète de la vessie entrainant des mictions plus fréquentes, etc. Une « rééducation » permet souvent de régler le problème.

Chez les femmes, une faiblesse du plancher pelvien, surtout après un accouchement, peut entrainer de l’incontinence et d’autres troubles urinaires : une rééducation périnéale permet généralement d’améliorer la situation.

1. Obstructions de l’urètre

1.1 Chez l’homme C’est généralement du a des troubles de la prostate, cette petite glande de la taille d’une châtaigne peut gonfler pour atteindre la taille d’un pamplemousse, On appelle ça l’hypertrophie bénigne de la prostate ou l’adénome de la prostate. Généralement ceci finit au bloc opératoire ou soit ils la coupent, soit ils font un curetage avec des conséquences souvent désastreuses pour l’homme (incontinence, impotence etc.). Ceci concerne 70% des hommes de plus de 60 ans et 100% des hommes de plus de 90 ans.

La prévention est donc primordiale dans ce cas-ci. L’alimentation importe énormément dans la prévention d’une hypertrophie prostatique. On recommande notamment de limiter sa consommation d’alcool et de boissons riches en caféine ainsi que de la consommation de viande et de produits laitiers.

On favorisera par contre :

• Une alimentation riche en lycopène (qui se trouve dans les tomates)

• Une alimentation riche en sélénium et un apport en sélénium (anti-oxydant mais aussi anti-inflammatoire et chélateur des métaux lourds) qui se trouve dans le jaune d’œuf, les abats, poissons crustacés mais aussi dans la noix du Brésil, les tomates, champignons, brocoli, oignons, ail ..)

• Un apport en légumineuses

• Une alimentation riche en vitamine E (huile de germe de blé, colza, huile de tournesol, noix, noisettes, huile d’olive)

• Une activité physique importante (plus de 400 K cal par semaine) protège contre le risque et ce tout particulièrement chez ceux âgés de plus de 70 ans.

Les plantes qui peuvent vous aider :

• Graines de courges qui ont des propriétés diurétiques et contiennent beaucoup de zinc

• Thé vert pour ces propriétés diurétiques et antioxydantes

• Seneroa repens (Saw palmetto) pour ces propriétés anti-inflammatoires

• Pygeum africanum (Prunier d’Afrique) et Urtica dioica (grande ortie) qui vont aider à faire diminuer la taille de la prostate et ainsi améliorer le flux urinaire.

Mais cela peut aussi être dû à un cancer de la prostate. Un dépistage précoce peut nous aider à le découvrir à temps. Généralement s’il est découvert à un stage très précoce, le traitement choisi sera dépendant de l’âge du patient et de l’évolution du cancer.

La prévention et le dépistage précoce est essentiel.

Les recommandations sont les mêmes que pour les troubles de la prostate.

Les plantes qui peuvent aider :

• Thé vert pour son action antioxydante

• Orange amère pour son action anti-inflammatoire

• Pau Aspido pour son action sur le système immunitaire.

La prostatite est une infection dans le système urinaire chez l’homme qui peut être causé par une bactérie mais on ne trouve pas toujours les causes de l’infection.Pour l’éviter, il est important de se laver après les rapports sexuels et de boire suffisamment d’eau. Le traitement est généralement des antibiotiques.Les plantes qui peuvent aider sont la canneberge qui inhibe le développement des germes pathogènes surtout au niveau des voies urinaires. Thé vert qui est un excellent diurétique et antioxydant.  

1.2 Chez la femme Cela peut être lié à une tumeur utérine ou ovarienne. Le dépistage est essentiel pour les femmes de 50 ans et plus.

En prévention on se lavera après les rapports sexuels.

Les plantes qui peuvent aider :

• Thé vert pour son action antioxydante

• Orange amère pour son action anti-inflammatoire

• Pau Aspido pour son action sur le système immunitaire

2. Les Cystites

Ce sont des infections urinaires qui atteignent plus souvent les femmes que les hommes. Elles sont dues à une infection bactérienne qui causent des sensations de brûlure durant la miction et cause une envie obsédante et continuelle d’uriner.

Traitement : une cure d’antibiotiques sera nécessaire mais vous pouvez aussi utiliser des extraits de canneberge pour accélérer le traitement.

Prévention :

• Boire beaucoup d’eau pour faciliter la vidange vésicale et empêcher ainsi les germes de remonter.

• Eviter de porter des vêtements trop moulants et/ou synthétiques ou d'utiliser des savons irritants. Le port de pantalons serrés et de sous-vêtements synthétiques favorise la transpiration à l'origine d'une prolifération microbienne qui peut causer des infections urinaires.

• Une constipation représente un facteur de risque de cystites récidivantes. En effet, la stagnation des selles dans le rectum favorise la prolifération microbienne. Adopter un régime alimentaire équilibré en incorporant plus de légumes verts, de fruits, de fibres... Prenez des repas à heures fixes et ayez une activité physique régulière.

• Une toilette intime quotidienne très soigneuse doit être réalisée avec de l'eau et un savon doux.

• Ne pas oublier de se laver les mains tout au long de la journée avec de l'eau et du savon, en particulier lorsque vous urinez ou allez à la selle.

• Uriner après chaque rapport sexuel permet d'éliminer et d'éviter la prolifération de germes contractés pendant les relations sexuelles.

• Uriner régulièrement, de 4 à 5 fois par jour, à horaires réguliers répartis tout au long de la journée et ne pas se retenir.

• Changer régulièrement de protection périodique durant les règles afin de ne pas favoriser une stagnation microbienne.

L’alimentation à favoriser :

• La canneberge (en jus, fruits ou gélules) si vous êtes sujet à des cystites à répétition

• Le thé vert, l’orthosiphon, la piloselle pour leurs propriétés diurétiques.

3. Cystite interstitielle ou syndrome de la vessie douloureuse

Les causes étant mal connues il est difficile de les combattre. Souvent les médecins prescrivent des antibiotiques mais une alimentation et une hygiène de vie saine sont fortement recommandés ainsi que boire beaucoup d’eau et l’utilisation de plantes diurétiques ainsi que des graines de citrouille peuvent aider. Les graines de citrouille contiennent plusieurs substances associées au traitement des troubles du système urinaire et des troubles de la prostate. La quercétine (500 mg 2 fois par jour) semble aussi avoir un effet très positif sur l’inflammation, causée par les cystites interstitielles. L-arginine (1500 mg par jour) permettraient de réduite la douleur et la sensation de mictions impérieuses.

4. Troubles neurologiques

Ici il faudra déterminer lequel est responsable et utiliser un traitement approprié. Généralement le thé vert sera fortement recommandé pour ses propriétés antioxydantes mais aussi diurétiques.

5. Diabète Il faut suivre le conseil du médecin, suivre un régime approprié mais certaines plantes hypoglycémiantes pourront aider à faire diminuer le taux de glucides dans le sang (ail, petite pervenche, bardane, sauge, cannelle, artichaud, chardon béni, myrtille etc.) Et d’autres augmenteront la miction (thé vert, orthosiphon, pissenlit etc.). L’exercice physique est aussi d’un grand atout car il renforce la paroi pelvienne.

6. Prolapsus génital (descente d’organes).

Il est défini par une perte d’élasticité des muscles et des fibres qui soutiennent les organes. Les raisons sont variées :

• Accouchements nombreux et/ou difficiles ou on conseillera une rééducation périnéale systématique après chaque grossesse.

• Âge -en cas de problème trop importants on pourra avoir recours soit à un anneau qui soutiendra les muscles soit à une opération chirurgicale.

• Ménopause on pourra donner des plantes tel que la sauge, soja, houblon, Oméga 3 (Huile de Lin qui contient des lignanes)

• Surpoids/Obésité ou on conseillera un traitement pour l’obésité

• Antécédents de chirurgie dans la région du bassin – généralement un anneau ou une opération sera nécessaire.

• Métiers ou exercices physiques entraînant une grande sollicitation du bassin (port ou traction de lourdes charges, etc.) – rééducation pelvienne

• Facteur héréditaire (antécédents familiaux)

• Constipation chronique qui sera accompagnée par un changement de régime et l’utilisation de pré- et probiotiques pour rétablir la flore intestinale.

• Chez certains sportifs, le développement excessif des muscles abdominaux.

7. Prise de certains médicaments (anticholinergiques, morphiniques).

Discuter avec votre médecin pour trouver soit un autre produit soit un remplacement plus naturel de votre médicament chimique mais toujours sous supervision médicale.

8. Prise de poids trop importante qui augmente la pression sur l’abdomen.

Dans ces cas-ci il n’y a qu’une chose à faire : changer de régime alimentaire, favoriser les fruits et légumes, abandonner les sucreries, diminuer fortement la consommation de viandes, produits laitiers et produits à base de farine et faire de l’exercice physique.

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